Retour sur votre CSE de Février 2025



En ouverture de séance la FSU Emploi donne lecture de sa déclaration sur la situation générale :
Nous sommes aujourd’hui encore témoins des effets adverses du
déploiement de la Loi Plein Emploi dans notre établissement en lien avec
les transformations qu’il a engagées.
Les projets de transformation avec le regroupement des acteurs pour
l’emploi, la hausse des contrôles des demandeurs d’emploi, la
standardisation de l’accompagnement, la dématérialisation accrue, la
politique du chiffre, l’externalisation, les évolutions informatiques
incessantes sans temps de digestion et d’évaluation dans le réseau,
l’accompagnement intensif augmentent non seulement notre charge de
travail mais aussi et surtout dégradent nos conditions de travail par un
sentiment croissant de perte de sens !
Pour planifier et accompagner toutes ces évolutions, pour coller à la LPE et à ses injonctions, notre établissement, via ses managers, décline et déploie, en plus du management par les résultats, un modèle managérial fondé sur la disruption permanente aboutissant à une « précarité subjective » des personnels soumis à des évolutions internes et externes quotidiennes. Les managers de proximité sont démunis pour accompagner les changements incessants et peinent à impulser du sens.
Ces transformations et changements multiples et constants engendrent donc plusieurs effets pervers porteurs de risques psychosociaux par l’augmentation du stress, le risque d’épuisement professionnel, la perte de sens et d’adhésion au projet, risquant de fracturer la cohésion interne…
La FSU Emploi dénonce un seuil élevé de risques psychosociaux et demande que la Direction mette en place des périodes de stabilisation indispensables à l’ancrage des évolutions en tous genres, avant d’enchaîner sur toutes nouvelles transformations.


communication FSU emploi CSE NAQ février 2025