Le syndicalisme est politique


Karel YON (2023)           

Remettre la politique syndicale sur le métier pose quatre questions majeures :

  1. Quels rapports peuvent entretenir les syndicats avec l’Etat (au sens large, des collectivités locales à l’UE). Cela implique d’analyser les transformations de l’Etat et des élites, ainsi que les relations avec les milieux économiques.
  2. Est-il possible d’établir un rapport aux partis et aux champs de la compétition qui ne relève pas de la subordination ? Les partis (de gauche principalement) ont du mal à continuer à assurer la médiation entre les revendications sociales et l’action publique.
  3. De quelle manière l’expérience du travail et celle de l’action syndicale restent-elles sources de politisation ? Le registre classique (conscientisation de classe, solidarité, résistance et lutte politique pour en finir avec le capitalisme) ne va plus de soi : le recentrage de l’activité syndicale dans l’entreprise l’a obscurci et il doit intégrer les nouvelles luttes (transition écologique, violences sexistes, minorités…)
  4. A quoi correspond « le travail » qu’entendent représenter les syndicats ? Digitalisation, essor du travail gratuit… impliquent de repenser les dynamiques d’exploitation. Nouvelles organisations (télétravail…) et besoin de prise en compte des frontières du travail (égalité des sexes…) doivent être pris en compte. (p 38)

Les grands titres :

  • I. Face au mur néolibéral, repenser les stratégies syndicales
  • II. Une « gilet-jaunisation » des syndicats ? Entre rejets, rencontres et influences
  • III. Le syndicalisme comme combat économique : pour en finir avec le tabou de la gestion
  • IV. Pour un renouveau syndical féministe, les violences sexistes dans les syndicats
  • V. Le syndicalisme au défi de la transformation écologique

Retrouvez la note de lecture complète en pièce jointe. 



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